PROGRAMMATION
Vendredi 22 Août

Figure marquante du paysage musical français dans les années 90, Ministère A.M.E.R (acronyme pour « Action, Musique Et Rap ») a émergé avec un discours engagé, abordant des thématiques sociopolitiques engagées à travers leur musique. Le groupe, formé de Stomy Bugsy, Passi et DJ Ghetch, est devenu un des pionniers du rap conscient en France.
En 1992, Ministère A.M.E.R sort « Pourquoi Tant de Haine », dénonçant la police et l’État, puis « 95200 » en 1994, cristallisant leur place dans l’histoire du rap français. Leur impact sera amplifié l’année d’après à l’occasion de la sortie de La Haine, film pour laquelle Ministère A.M.E.R a écrit « Sacrifice de poulet ».
En 2014, Ministère A.M.E.R se reforme pour un concert spécial à l’Olympia.
Dix ans plus tard, à l’occasion du trentième anniversaire de « 95200 », Ministère A.M.E.R annonce une tournée spéciale qui a débuté à l’automne 2024, marquant le retour sur scène du groupe légendaire.

Zoufris Maracas.
Ils s’imposent aujourd’hui comme la relève de la Mano Negra ou des Négresse Vertes en réussissant mieux que jamais à marier poésie des textes, luttes sociales et voyages musicaux... Après plusieurs singles d’Or et des tournées sold-out, Zoufris Maracas revient avec un nouvel album sorti en septembre 2024

Depuis plus de 20 ans, DJ Cut Killer s’est imposé comme le leader de la scène urbaine.
Au commencement, Cut Killer intègre la scène parisienne via IZB, premier collectif hip-hop français. Son style et la qualité de ses mix le projettent immédiatement au rang de DJ star. Mathieu Kassovitz lui propose alors d’interpréter son propre rôle dans une scène culte du non moins culte film «La Haine». Succès au rendez-vous, il enchaîne les DJ sets pour les lives d’innombrables artistes de la scène hip-hop : MC Solaar, Akhenaton, IAM, Joey Starr, Puff Daddy...
Cut Killer innove en créant ses propres mixtapes et ses compilations «Hip-Hop Soul Party», qui sont devenues une véritable anthologie du hip-hop sur les 20 dernières années.
Il est aujourd’hui l’un des DJs les plus emblématiques du hip-hop dans le monde. Son nom est devenu une référence internationale, il est le seul DJ européen membre du collectif mythique Bog Dawg Pittbulls aux côtés du légendaire Funkmaster Flex et de Shadyville de 50 cents...

Théa et son emo-core révolté sera également à l’affiche le vendredi. Enfant d’internet, de la rave , ThéA est une productrice acharnée à l’énergie constante. Alliant rap, electro et pop punk, elle nous sert des cocktails molotov digitaux tout en reliant éhontément Linkin Park à Katy Perry... Sa musique transforme les affres
d’une génération en fête insolente, fédératrice et jouissive. Des textes sensibles et viscéraux, portés par
une grande bacchanale pop-punk-hyperpop. Une claque renversante et dansante.
+ 1 artiste à venir
Samedi 23 Août

Connu pour ses collaborations avec Orelsan, Attrap’Sons accueillera Gringe le samedi soir. Rappeur fragile
aux multiples facettes et à l’humour ravageur, il reprend la route avec son 2ème album «hypersensible», sorti
en septembre 2024, pour nous présenter un savant alliage de rap à l’ancienne et de sons actuels portés par
une nouvelle équipe

Après une première tournée complète bouclée par un Olympia sold-out, Styleto poursuit son aventure sur scène en 2025.
Avec sa voix singulière et ses titres aussi solaires qu’intimes, Styleto continue d’imposer pas à pas son identité musicale avec des ballades élégantes ancrées dans la chanson française, alliées à une pop tant énergique que mélancolique.
Caractérisée par sa rayonnante liberté et son authenticité à fleur de peau, Styleto a déjà conquis +2M de fans sur les réseaux sociaux. Une véritable communauté qui suit son quotidien depuis 2013 et ses débuts sur internet.
C’est une reprise de «Gaffe aux Autres » de Ben Mazué qui sera son véritable tremplin musical. En 2022, elle sort un 1er album de covers (d’Orelsan, Yseult, Angèle...), intitulé Carrousel. Puis naissent plusieurs chansons inédites dont les titres ” Trop bonnes”, “Dans la moyenne”, “Les visages et les odeurs” ou encore “Faut que tu m’aimes”.
Redessinant les contours de la figure féminine contemporaine, interprète, autrice et compositrice, Styleto se considère comme une jeune femme dans la moyenne - « pas nulle, mais commune » -, comme elle le chante sur son titre homonyme.

Exubérance joyeuse, univers décalé, mi-futuriste mi-fantastique, énergie percutante, humour et autodérision, La Poison propose un mélange d’électropunk rétrofuturiste qui s’affirme comme un puissant antidote à la morosité.
Sur scène, on retrouve Moon, poupée très singulière flanquée de ses deux acolytes balançant leurs riffs à réveiller les morts.
Leur nouvel album, Décadanse Générale, est paru en janvier 2024

Majoritairement composé de poussières rocailleuses de BLUES PILLS et de RIVAL SONS, le Quatuor toulousain assume un rock 70’s à la sauce moderne mené par le chant puissant et envoûtant de la chanteuse Mélanie Lesage.
DAMANTRA, c’est un torrent de riffs de guitare déchaînés, de teintes
psychédéliques, un blues rock assumé délicat et rugissant, des lignes de chant pleine de conviction qui restent en tête, et une session rythmique solide et imperturbable pour porter le tout. La dynamique est omniprésente passant du calme poétique à la violence sonore, pour un voyage entre tempête et accalmie.
Leur dernier EP « COMET « est sorti le 24 MAI 2023. Ils ont notamment été programmés sur les scènes du FIMU /Guitare en scène X STING / Rock Sea / La Boule Noire, Pause Guitare..
+1 Artiste à venir
Dimanche 24 Août

Encore un peu de patience , une belle surprise vous attend pour ce Dimanche 24 Août

La reggae music de Pierpoljak le portera sur l’esplanade du Petit Echo le dimanche soir comme elle l’a porté aux quatre coins du globe... Des millions de disques vendus, une victoire de la musique et 12 albums au compteur, c’est sur scène avec son live band que la Pekah machine prend toute son ampleur : énergie,
sens de la mélodie et lyrics fédérateurs font chanter le public en choeur...Des hymnes intergénérationnels qu’on a tous fredonné !

e sa mère, elle a hérité le timbre vocal. De son père, d’un goût irrépressible pour la production. Ce patrimoine, elle l’assume et, mieux encore, elle le chérit : « j’ai toujours été une fan ultime des Rita Mitsouko ». Pop, camp, punk, autodidacte, frontale et poétique... Simone Ringer est un drôle d’oiseau. Petite, elle pioche dans les armoires parentales pour se déguiser et débuter un long parcours de performeuse : « cette liberté de création, de s’amuser, de porter d’incroyables vêtements de scène, de pouvoir se transformer m’a beaucoup nourrie ». Y compris dans ses études à la prestigieuse École nationale supérieure des arts visuels de La
Cambre, à la suite desquelles elle rejoint, sans préméditation et à la demande de son frère Raoul Chichin, le groupe Minuit.
Lorsque la tournée Vertigo, de Minuit, se termine, juste avant l’épidémie de la Covid-19, Simone réalise qu’elle doit s’approprier seule ces morceaux – si elle aime le format du groupe, elle apprécie moins les enjeux du leadership.
Forte de son instinct, consciente de ce qu’elle recherche, c’est-à-dire une pop de caractère, à l’aura punk allergique à la niaiserie, elle fait appel à Michael Lovett, tête pensante de NZCA Lines et ex-collaborateur de Metronomy. En 2022, ils se retrouvent en studio à Paris. Naissent officiellement les premiers morceaux solos de Simone, autrice-compositrice-interprète et co-réalisatrice d’un premier EP justement nommé Intentionnel.
En ouverture, le titre « Dance » témoigne de ce que Simone souhaite explorer, sous influence d’un corpus éclectique qui lui tient à cœur, de Peau d’Âne à Sébastien Tellier en passant par la musique club. Il annonce qu’à travers cet EP, Simone Ringer se plaît à se promener à travers plusieurs figures, entre forêts et dancefloor, s’amusant avec ses variations vocales. Surprendre, s’octroyer de belles envolées sans (trop) perdre son ancrage...

Pour beaucoup, les premières années de «La Cafetera Roja», c’était «L’auberge espagnole», le film de Klapisch sorti en 2002, porté par la magnifique B.O de l’ancien programmateur de Nova, Loic Dury, un collectif hip hop, rock festif, bêtes de scène, bouffeurs de planches,
créateurs d’un “Eurorap” vitaminé de guitares et de batterie. Une famille qui se choisit à l’oreille, à Barcelone, en 2008, multigénérationnels, mixtes, autodidactes, un cercle étoilé
sur un champ d’azur, un groupe européen. La Cafetera Roja, c’est le refus des étiquettes, ils ne sont pas rock, pas trip hop, pas reggae,
pas chanson, pas jazz, pas latino, leur gloubiboulga, c’est le temps qui l’a mijoté, la “sono mondiale” s’y est invitée, leur langage, ils se le sont inventé. Ils sont aujourd’hui, “hip hop - world“, tout autant que “rock-électro». En quittant Barcelone, leur espagnol se transforme,
se mélange au français, à l’allemand, l’anglais, ils fabriquent leur propre esperanto, leur son transpire la joie du jouer ensemble.
“Mozaik”, leur dernier album, est une œuvre humaniste de citoyens du monde déracinés mais “Full of Hope”, des chansons baignées d’amour et de liberté, solaires et parfois nonchalantes. On y devine des influences west coast d’un Dr Dre sur “I don’t need you”, la
créativité d’Outkast“ sur «Walk like That”. Le disque s’ouvre sur un clair de lune rappé en allemand, “Moonlight”, puis réminiscence du Trip hop anglais des 90’s, glisse doucement vers des gimmicks électro sur “One Eighty” pour finalement, nous délivrer son message
d’espoir, “C’est l’amour”, rencontre d’arpèges, de sérénade espagnole et de flow reggae. On y croise aussi une Cumbia en anglais, “Escucha Mi Son” et un ovni en dialecte autrichien,
Alter Schleger”. Un souffle “Mozaik” pour se rappeler des joies de l’amitié, une tiède brise valsant sur une robe couleur du temps.

KLARA NINN est une expérience musicale unique qui fusionne l’énergie électro-trip et le chant breton.
Un univers où la transe se mêle à la danse, sublimé par une voix puissante et hypnotique. À travers son nouveau projet électro Trad « Klara Ninn », Claire Mocquard explore les frontières entre tradition et modernité, en réinterprétant la musique traditionnelle bretonne
dans un langage sonore incomparable. Inspirée par les mélodies et les rythmes ancestraux, Klara Ninn mêle le chant en breton à des
sonorités électroniques audacieuses et agrémente le tout par des touches de violon et de mandoline, créant des atmosphères rythmées, transcendantes et profondément immersives. Grâce à sa voix puissante et virtuose, elle insuffle à ses compositions une authenticité riche et vibrante et nous invite à danser aux rythmes des machines et de la batterie de Maxime
Kermagoret. Le spectacle Klara Ninn plonge le public dans un voyage sensoriel unique, dont vous ne ressortirez pas indifférent.
Bien connue de la scène bretonne, Claire Mocquard se produit par ailleurs aux côtés de Jean-Charles Guichen.